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sport actu

6 juin 2013

Lotus, le trou noir ?

 

Lotus, le trou noir ?

Kimi Räikkönen va-t-il quitter Lotus ?

Kimi Räikkönen va-t-il quitter Lotus ?

Malgré de bons résultats en piste, Lotus connaît de sérieux soucis financiers. Du coup, l'écurie d'Enstone a de nombreux dossiers à régler en vue de 2014.

Comme si cela ne suffisait pas… En plus d’avoir plié une nouvelle Lotus E21 à Monaco, après deux crashes à Sainte-Dévote lors des essais libres, Romain Grosjean a écopé d’une sanction de dix places de pénalité. Avoir embouti l’arrière de la Toro Rosso de Daniel Ricciardo à la sortie du tunnel monégasque coûte cher au Français, qui partira donc avec un sérieux handicap samedi lors des qualifications du Grand Prix du Canada.

Les malheurs du Français, de nouveau dans le doute après avoir bien redressé la barre et fait oublié (un temps) tous ses déboires de 2012, s’ajoutent à une montagne de soucis pour le Lotus F1 Team. La semaine dernière, le Daily Telegraph a révélé des chiffres inquiétants. Suite à la perte de son sponsor titre (Lotus Cars, qui ne finance plus son équipe éponyme), l'écurie détenue par la holding luxembourgeoise Genii Capital a accumulé une forte dette. En 2012, ses pertes se sont élevées à 66 millions d’euros, record absolu de la F1 et du sport mécanique. Les arrivées de nouveaux partenaires cette année ont pu un peu réduire le trou, mais ne devraient pas être suffisants.

Quel moteur en 2014 ?

Le salaire de Kimi Räikkönen est notamment pointé. Le Finlandais ne dispose pas de la part fixe la plus élevée du plateau, loin de là, mais son contrat comporte de nombreuses primes à la performance qui font augmenter la facture… Et comme Lotus n’a pas pu capitaliser sur les bons résultats d’Iceman pour attirer d'autres sponsors, la conjoncture est difficile. Si bien que le départ du champion du monde 2007 ne peut être exclu, surtout si Red Bull intensifie sa cour pour faire de lui le successeur de Mark Webber.

Dernier enjeu de taille, la fourniture du bloc moteur l’an prochain: l’arrivée du nouveau règlement, avec son moteur V6 hybride turbo, modifie pas mal de choses. Désormais équipée par Renault, son ancien propriétaire, l’écurie d’Enstone pourrait avoir du mal à régler la note qui lui permettrait de s’offrir le successeur du RS27. Le nouveau moteur du Losange est désormais le plus cher, selon les dernières estimations et comparaisons avec ses concurrents Ferrari et Mercedes. Lotus n’a toujours pas révélé le nom de son prochain motoriste. De son côté, Renault, qui a perdu Williams mais gagné Toro Rosso tout en conservant son contrat avec Red Bull, a déjà précisé qu’une annonce serait faite ce week-end au Canada. Mais elle devrait bien concerner Caterham, et non Lotus. Vainqueur en Australie, quatre fois sur le podium depuis le début de saison, Lotus est pourtant l’une des belles surprises de la saison malgré des moyens nettement inférieurs à ceux de Mercedes et McLaren, que l’équipe devance au classement des constructeurs. Presque une anomalie dans le monde de la F1, où l'argent reste roi.

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6 juin 2013

Valbuena au top, Gourcuff sombre

Valbuena au top, Gourcuff sombre

Mathieu Valbuena a tout tenté au Monumental, en vain.

Mathieu Valbuena a tout tenté au Monumental, en vain.

 

Si Yoann Gourcuff est complètement passé à côté de son match pour son grand retour en Bleu, Mathieu Valbuena aura été le meilleur tricolore lors de la défaite des hommes de Didier Deschamps en Uruguay.

Valbuena (6) : C’est assurément le meneur de jeu idoine de l’équipe de France. Des prises de balle et des contrôles prometteurs dans les premiers instants et une première frappe parfaitement détournée par Muslera après 11 minutes de jeu. Sa balle en profondeur pour Matuidi est ensuite un modèle du genre (20e). Remplacé par Clément Grenier (67e), qui aura eu le mérite de se montrer disponible et entreprenant.

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Mandanda (5) : Peu sollicité, le Marseillais doit attendre la 15e minute pour stopper un tir trop audacieux de Lodeiro depuis le côté droit de l’attaque uruguayenne. Battu par Suarez sur un tir croisé  en début de seconde période (50e),  le Marseillais n’aura pas été aidé par le placement aléatoire de ses défenseurs sur cette action. A néanmoins le mérite ensuite de sortir dans les pieds de Cavani et de détourner une balle de 2-0 tentée par Ramirez en fin de rencontre.

Sagna (4,5) : Certes, la balle n’est pas souvent passée sur son aile dans le premier quart d’heure de jeu, limitant forcément son rendement offensif, mais il a tout de même attendu la 41e minute de jeu, une éternité, pour  délivrer son tout premier centre à destination de Giroud. Défensivement, il aura efficacement bloqué son couloir même si les principales offensives de la Celeste passaient sur l’aile opposée.

Koscielny (5,5) : En puissance, le Gunner est bien rentré dans son match face à Forlan qui évoluait fréquemment dans sa zone. Egalement propre dans ses relances, l’ancien Tourangeau est incontestablement resté dans la droite lignée de ses dernières performances avec l’équipe londonienne. A été l’une des très rares satisfactions dans le secteur défensif des Tricolores.

Mangala (5) : Dans les premières secondes du match, il aura laissé quelques espaces à Cavani, peu aidé il est vrai par Matuidi qui était aussi chargé de boucher cette zone. Se réveille néanmoins après quatorze minutes en réalisant un tacle régulier mais appuyé sur Gargano à l’entrée de la surface. Doit ensuite souvent pallier les absences défensives de Trémoulinas et Gourcuff dans le couloir gauche mais reste appliqué sur ses interventions, stoppant par exemple Maxi Pereira (37e). Malheureusement pour lui, il se fait griller la politesse par Suarez pour l’ouverture du score, ce qui ternit forcément sa première apparition sous le maillot frappé du coq.

Trémoulinas (3,5) : Du déchet, beaucoup trop dans une rencontre de niveau international avec également un apport offensif largement insuffisant. Son association avec Gourcuff dans le couloir gauche ne l’aura forcément pas aidé, le Lyonnais étant également à côté de ses pompes. Passif devant Maxi Pereira, il laisse l’Uruguayen alerter tranquillement Suarez pour l’ouverture du score en seconde période (50e).

Capoue (4) : Des premières minutes difficiles avec, notamment, un vilain geste sur Lodeiro. Est ensuite dominé dans son duel aérien par Cacéres pour la première occasion de la Celeste (10e). En récupérateur, le Toulousain n’est pas suffisamment appliqué et cédera sa place au Stéphanois Josuha Guilavogui  après l’heure de jeu (67e).

Matuidi (5) : Discret en début de première période, le Parisien monte en puissance au fil des minutes pour finalement frôler l’ouverture du score sur un tir en force à la suite d’une ouverture millimétrée de Valbuena (20e). Malheureusement pour lui, son profil « box-to-box » n’aura pas suffisamment été utilisé à bon escient sur la pelouse de Centenario. Moins influent après la pause, il sera remplacé par Cabaye (77e), qui aura le mérite de tenter sa chance sur une petite remise de Sagna. Sans réussite…

Payet (5,5) : Actif mais brouillon. Se met en action dès les premières secondes  avec un tir longue distance un peu trop croisé (1e). Après un petit creux, le Réunionnais repart à l’attaque et enrhume la défense sur un geste technique avant de mettre à contribution Muslera (30e). Deux minutes plus tard, c’est encore lui qui chauffe les gants du dernier rempart uruguayen. Le Lillois est en jambes mais ne met pas suffisamment Gourcuff dans les meilleures conditions pour l’ouverture du score (38e). Comme son partenaire Matuidi, il plongera en seconde période avec un apport offensif beaucoup moins conséquent à droite.

Gourcuff (3) : (Lire aussi:"Gourcuff comme une ombre") Catastrophique. Une première passe ratée dès la 4e minute de jeu qui donnera le ton de son match, et une connexion forcément loin d’être évidente avec Trémoulinas derrière lui sur l’aile gauche. Pas suffisamment percutant à un poste qui, il est vrai, ne lui convient pas, le Lyonnais envoie même sans aucune conviction une frappe 20 mètres au-dessus du but de Muslera (18e). Dans la foulée, l’ancien Bordelais pousse trop son ballon et se fait refroidir par Arevalo avant de voir Muslera sortir dans ses pieds une balle de but (38e).  Remplacé par Lacazette avant l’heure de jeu sans que son partenaire de club n’en profite pour marquer plus de points que lui (59e). Vivement le retour de Franck Ribéry.

Giroud (4,5) : Littéralement sevré de ballons dans les premiers instants, le Canonnier n’aura jamais pu faire franchement valoir son sens du jeu dos au but. En point de fixation, il n’aura eu finalement qu’une balle de but à se mettre sous la dent sur un centre de Sagna. A part ça ? Il n’aura pas fait mieux que Benzema lors des dernières sorties du Madrilène avec les Bleus. Remplacé par Gomis (59e) qui, dans un registre similaire, n’aura pas fait mieux.

31 mai 2013

Le Giro sous la neige

 

Le Giro sous la neige

La neige a recouvert les sommets des Dolomites. (Icon Sport)

La neige a recouvert les sommets des Dolomites. (Icon Sport)

 

En raison des fortes chutes de neige, la 19e étape du Tour d'Italie a été annulée ce vendredi. Les organisateurs n'ont pas voulu prendre le moindre risque. Vincenzo Nibali se rapproche de la victoire finale.

Le Tour d’Italie est amputé de son étape-reine. La direction de la course a décidé ce vendredi d’annuler la 19e étape entre Ponte di Legno et Val Martello en raison de conditions météos particulièrement difficiles dans les Dolomites. La neige, tombée en abondance, a recouvert les sommets du nord de l’Italie. Jeudi, les organisateurs avaient déjà annoncé que l’étape serait raccourcie en supprimant les passages aux cols du Gavia et du Stelvio. Ce matin, ils ont privilégié la sécurité des coureurs, qui s’offrent donc une journée au chaud avant de se rendre samedi à Silandro pour le départ de la 20e étape.

31 mai 2013

Rookie blues

 

Rookie blues

Robert Griffin III a joué sur une jambe face aux Seahawks. (Reuters)

Robert Griffin III a joué sur une jambe face aux Seahawks. (Reuters)

 

Pour le premier match de playoffs de sa prometteuse carrière, Robert Griffin III s'est blessé au genou, et les Redskins ont connu la défaite face aux Seahawks (14-24). C'est terminé également pour un autre quarterback débutant, Andrew Luck, battu par Ravens avec les Colts (24-9).

La belle série de Washington s’est arrêtée au pire moment. Les Redskins, qui s’étaient qualifiés pour les playoffs NFL en alignant sept victoires de suite en saison régulière, ont été stoppés net par les Seahawks (14-24), dimanche soir au tour de wild-card. La fin d’un parcours remarquable pour cette équipe, qui avait débuté l’exercice avec seulement trois victoires en neuf matches, et son quarterback Robert Griffin III, qui a fait sensation pour sa première année dans la ligue.

Clin d’œil du destin, c’est contre la formation d’un autre rookie très prometteur, Russell Wilson, que celui que tout le monde surnomme "RG III" aux Etats-Unis a cédé. Le jeune stratège des Redskins (84 yards, à 10/19, 2 TD, 1 int) avait pourtant réalisé une superbe entame avec deux passes de touchdown pour Evan Royster et Logan Paulsen dans le premier quart-temps, permettant aux siens de faire le break (14-0, 13e). Mais la machine s’est ensuite enrayée et Seattle en a profité.

Des Colts désarmés

La blessure au genou de Robert Griffin III explique en partie les soudaines difficultés offensives de Washington. Mais une partie du mérite revient aussi à des Seahawks qui ont durci le ton en défense, Russell Wilson (187 yards, à 15/26, 1 TD) se faisant ensuite plaisir en attaque. A l’entame du dernier quart-temps, les Skins menaient encore d’un point (14-13, 45e), mais un touchdown à la course du running-back Marshawn Lynch (132 yards, 1 TD) les a définitivement achevés.

Andrew Luck, un autre quarteback débutant – peut-être même le meilleur d’entre eux puisqu’il avait été choisi en première position lors de la draft 2012 – espérait guider les Colts, opposés aux Ravens, jusqu’au tour de division de ces playoffs. Mais face à la défense toujours aussi agressive de Baltimore, il n’a jamais trouvé de receveur dans l’en-but adverse (288 yards, à 28/54, 1 int) et Indianapolis a logiquement sombré (9-24). Peut-être l’année prochaine…

31 mai 2013

La mise au point de Strasbourg

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La mise au point de Strasbourg

Ricardo Greer a donné le tempo en première période. (Maxppp)

Ricardo Greer a donné le tempo en première période. (Maxppp)

 

Strasbourg n’a pas fait dans le détail, mercredi, lors du premier match de la finale de Pro A, face à Nanterre (89-55). Dominateurs tout au long de la rencontre, les Alsaciens ont marqué les esprits avant de retrouver les Franciliens vendredi, pour le match 2, toujours au Rhénus.  

Un retour sur terre pour le moins violent. Après quatre victoires de rang décrochées pour se qualifier, à la surprise générale, pour la finale de Pro A, Nanterre a subi un cuisant échec, vendredi, face à Strasbourg (89-55). Un écart de 34 points logique tant les hommes de Vincent Collet ont dominé la rencontre. "On a l’impression d’avoir été des gosses sur le terrain, peste Johan Passave-Ducteil, au micro de Sport+. On était dans l’euphorie, et là ils nous mettent sous cape pour nous dire qu’en finale, ça ne se passera pas comme ça."

Et la domination alsacienne se fait sentir dès l’entame de match, avec un premier quart-temps maîtrisé (23-13, 10e), auquel va succéder un deuxième tout aussi réussi pour la troupe de Ricardo Greer. "Notre objectif était de jouer vers l’intérieur, et je pense qu’Alexis (Ajinça) a fait du gros boulot", sourit le Dominicain, alors que le pivot tricolore termine la rencontre avec 14 points et 7 rebonds. Autre secteur grâce auquel les Strasbourgeois ont fait la différence: la défense.

Match 2 dès vendredi

"Ils nous ont asphyxiés, ils nous ont empêchés de jouer en coupant les lignes de passe et en défendant très dur", explique Passave-Ducteil. "Tous les joueurs ont fait un gros match en défense. Ne prendre que 55 points, c’est extraordinaire", note pour sa part Greer, 16 points, 6 rebonds et 6 passes au final. Et si le duo Greer-Ajinça a fait la différence avant la pause (47-31, 20e), le reste de l’effectif s’est mis au diapason pour enfoncer le clou dans le deuxième acte, à l’image de Shurna et Siggers, 14 points chacun.

Au final, la correction est sévère, et les Nanterriens ont 48 heures pour s’en remettre, puisque le match 2 est prévu dès vendredi, toujours au Rhénus. "J’espère qu’on va vite trouver des solutions. Il faudra plus d’orgueil, d’ambition, de détermination", souffle Passave-Ducteil, alors que seul Warren aura franchi la barre des dix points (14). De leur côté, la troupe de Vincent Collet ne compte pas se relâcher. Elle est en mission. "On sait qu’il nous reste deux matches à gagner pour aller chercher le titre", conclut Greer.

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31 mai 2013

Les Jaunards rient très jaune

 

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Les Jaunards rient très jaune

Les Auvergnats ont été pris à la gorge. (Ouest France)

Les Auvergnats ont été pris à la gorge. (Ouest France)

 

Castres a battu Clermont 25-9 en demi-finale du Top 14 samedi à Nantes et sera le dernier rival de Toulon qui tentera de réussir un doublé coupe d'Europe-Championnat dans une semaine au Stade de France.

Ils en rêvaient, les deux Laurent ont gagné une semaine de rab à la tête du Castres Olympique. Avant de prendre la tête de l’armada du Racing-Métro 92 la saison prochaine, Labit et Travers conduiront le CO au Stade de France le week-end prochain, pour une finale en guise de point d'orgue à quatre années de travail dans le Tarn. Un Bouclier de Brennus que les Castrais, vingt ans tout juste après le dernier des trois titres du club (1949, 1950, 1993), disputeront aux Toulonnais - tout frais champions d’Europe et vainqueurs la veille du Stade Toulousain (24-9) - après avoir fait tomber samedi à Nantes le leader de la saison régulière (25-9), privé de dernier round en demi-finales comme lors des deux saisons précédentes (battu par Toulouse en 2011 et par Toulon en 2012).

Aurélien Rougerie, grand sourire à la veille du match, avait beau assurer que les traces de la défaite cruellement concédée samedi dernier en finale de la H Cup face au RCT (15-16) étaient nettoyées, les Clermontois, pris dans l’engagement et apathiques (comme l’étaient les Toulonnais vendredi en première période), ont eu du mal à remettre la machine en route. Est-ce le souvenir de cet échec douloureux, ou la conséquence du roulement opéré par Vern Cotter dans son paquet d’avants par rapport au XV de départ aligné à Dublin (Domingo, Hines, James sur le banc, Cudmore et Vosloo blessés) ? Toujours est-il que l’ASM toussote en début de match, à l’image de Parra qui rate deux pénalités au même endroit (4e et 12e), ou de la mêlée auvergnate prise à deux reprises par le pack castrais (9e et 19e). Autant d’occasions offertes à Kockott de punir les Jaunards au tableau d’affichage (0-6).

Cabannes tombe sur le chien…

Dans un jour sans, Parra abandonne la charge de buteur à Denaly qui, préféré à James à l’ouverture, s’exécute (22e, 3-6). Mais le leader de la saison régulière ne retrouve pas son aisance offensive pour autant, contré par des Castrais discrets mais appliqués, conquérants surtout dans les phases de ruck. Une domination convertie par Kockott (36e, 3-9) et à l’inverse, ce sont les Tarnais qui se découvrent des ailes: Martial, peut-être oublié par Saint-André pour la tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande, réalise un numéro en solo dont ne profite pas directement Mach mais permet au pack castrais de renverser une nouvelle fois la mêlée clermontoise, pour une nouvelle pénalité de Kockott juste avant la pause (40e, 3-12).

Sans Rougerie, blessé et contraint de céder sa place en fin de première période (38e), mais avec Domingo et Hines entrés aux places de Chaume et Jacquet, les Clermontois reviennent des vestiaires avec l’envie de passer la vitesse supérieure, à l’image de Sivivatu qui met le feu pour la première vague auvergnate. Sans réussite, au contraire de Kockott, toujours là pour punir les approximations clermontoises (44e, 3-15). Delany réplique (46e, 6-15) mais l’ASM continue de courir après le score, et de se heurter à un mur. Dans le jeu comme en mêlée, où le pack auvergnat est mis au supplice, offrant une nouvelle occasion à Kockott de creuser l’écart. Ce dernier s’y reprend à deux fois après un cafouillage clermontois, symbole d’une équipe qui doute (53e, 6-18).

La réponse de Delany (59e, 9-18) et la poussée des Jaunards à venir ne trompent pas. Sur un lancement au large dans les 40 mètres adverses, Delany est contré par Cabannes, qui inscrit entre les perches et en solitaire le seul essai du match (65e, 9-25). La messe est dite... Barragiste en 2010 et 2011, demi-finaliste en 2012, Castres tient sa finale. Les Clermontois attendront eux la saison prochaine pour tenter de décrocher un nouveau titre, qui les fuit depuis 2010.

31 mai 2013

Hirvonen, à fond sur l'Olympe !

 

 

Hirvonen, à fond sur l'Olympe !

Mikko Hirvonen va devoir cravacher en Grèce.

Mikko Hirvonen va devoir cravacher en Grèce.

Pas d'autres alternatives ! S'il veut encore croire au titre mondial, Mikko Hirvonen doit s'imposer en Grèce ce week-end et mettre Sébastien Ogier sous pression.

Mikko Hirvonen doit endosser la combinaison de leader ce week-end. Dans l’ombre de Loeb en Argentine malgré quelques bons chronos, le Finlandais est cette fois «débarrassé» de la figure un brin encombrante du nonuple champion du monde. Plus d’excuses non plus sur sa voiture: Citroën a pris en compte ses remarques pour améliorer le comportement de la DS3 et tenter de lui fournir l’arme adéquate pour rivaliser avec Sébastien Ogier.

Le Gapençais est le nouvel épouvantail du WRC. Et, avec 65 points d’avance sur Hirvonen, il peut voir venir, même s’il restera tout de même sept épreuves après cette halte hellénique. L’ancien pilote Ford le sait, c’est le moment de mettre enfin le leader Volkswagen sous pression. "Nous travaillons sans cesse avec l’équipe pour améliorer la voiture. Nous avons d’ailleurs fait une courte séance spécifique en arrivant en Grèce. J’espère que la réussite sera de notre côté et que nous arriverons à offrir un nouveau succès à Citroën". Il le faudrait pour préserver un peu le suspense de ce championnat 2013 sur lequel le nouvel arrivant Volkswagen semble avoir posé sa griffe.

La Grèce présente pour cela le visage idéal avec un profil de sprint échevelé et un terrain qui plaît bien au Finlandais puisqu'il n'est pas descendu du podium lors des quatre dernières épreuves sur l'Acropole, même si sa dernière victoire remonte à 2009. La qualification précèdera vendredi les deux premières spéciales disputées en soirée dont la deuxième, longue de 47 kilomètres, avant une journée marathon samedi composé de huit spéciales. Dimanche conclura le bal avec quatre nouvelles spéciales dont la power stage. "D’une spéciale à l’autre, on peut rencontrer des terrains très différents. C’est parfois très roulant, ou à l’inverse complètement défoncé avec de grosses pierres sur toute la route. La fiabilité des voitures et la résistance des pneumatiques font que nous sommes quasiment à fond en permanence, mais l’endurance reste tout de même un facteur réel, note Hirvonen. Un vrai travail d’Hercule !

31 mai 2013

Rossi dans son jardin toscan

 

Rossi dans son jardin toscan

Valentino Rossi joue à domicile ce week-end.

Valentino Rossi joue à domicile ce week-end.

Valentino Rossi joue à domicile ce week-end au Mugello lors du Grand Prix d'Italie. Sur une piste où il a battu tous les records, le "Doctor" peut-il de nouveau se mêler à la lutte pour la victoire ?

602. Dimanche, au moment où le départ du Grand Prix d’Italie sera donné, cela fera 602 jours que Valentino Rossi ne s’est pas imposé en Moto GP. Une éternité surtout quand on se nomme "Le Doctor" et qu’on est entré au panthéon de la moto avec neuf titres mondiaux dont sept dans la catégorie suprême. Ce dernier succès, Rossi l’avait conquis à Sepang en octobre 2010, quelques semaines avant de perdre son titre mondial, le laissant à son coéquipier chez Yamaha, Jorge Lorenzo.

Depuis, l’ère Ducati a fini d’éloigner le mythe de la plus haute marche du podium. Au point que l’idole italienne est rentrée à la maison Yamaha pour tenter d’apporter un nouveau souffle à sa carrière déclinante. Après quatre courses, "Vale" n’est pas parvenu à retrouver le rythme des meilleurs, en dépit de son podium inaugural à Losail (3e). Rossi est conscient du travail à réaliser pour inquiéter plus que cela le trio majeur Pedrosa-Marquez-Lorenzo et même se débarrasser de la concurrence de Crutchlow, quatrième du championnat. "Nous ne sommes malheureusement pas encore assez rapides et nous devons donc progresser, surtout en conditions sèches, a-t-il déclaré cette semaine. Nous devons continuer à travailler dur et à améliorer notre moto. La course du Mugello sera difficile mais nous allons faire tout notre possible pour obtenir un bon résultat."

Pour cela, l’Italien peut compter sur le soutien de son public mais aussi sur ses résultats en Toscane, le Mugello étant situé à 30 kilomètres de Florence. "Je suis très content que nous allions au MugelloC’est une piste que j’adore et je suis vraiment content de retourner là-bas avec Yamaha. J’aime beaucoup ce circuit et il sera important d’avoir un bon résultat." Rossi a visiblement fait le tri dans sa mémoire pour oublier sa terrible chute de 2010, tournant du championnat du monde. Lors des essais libres, il avait chuté à la chicane Biondetti pour souffrir d’une fracture ouverte du tibia. Avant cela, il s’était imposé neuf fois au Mugello, restant même invaincu de 2002 à 2008. Un record de plus pour une icône qui rêve de retrouver sa gloire passée. Surtout devant la meute toujours présente de ses bouillants tifosi.

31 mai 2013

Sauvés des eaux

 

Sauvés des eaux

Evian et Bordeaux ne se quittent plus. (SudOuest)

Evian et Bordeaux ne se quittent plus. (SudOuest)

 

La finale de Coupe de France met aux prises Evian et Bordeaux vendredi, pour la conclusion de la saison hexagonale. Un match qui ne fait pas vraiment office de feu d'artifice, mais qui offrira bel et bien un trophée et une place en Ligue Europa.

Tous les jeux de mots ont déjà été faits, d'autant que les deux équipes se sont déjà affrontées dimanche en championnat (2-1 pour les Girondins): Bordeaux va devoir mettre de l’eau dans son vin, du rouge et de l’eau font du rosé piquette, on en passe et des meilleures… La réalité, c’est que la finale de Coupe de France oppose cette année les Girondins et leur collectif soudé à Evian et son Saber Khlifa en pleine explosion. S’il y en a qui ne manquent pas d’entrain pour cette affiche – et ce sont peut-être les seuls – ce sont bien les Evianais, portés par leur quart de finale victorieux contre le PSG et le maintien en Ligue 1. C’est pour eux une première à ce niveau.

"Il y a beaucoup d’engouement, les immeubles sont couverts de drapeaux chez tous les gens en ville, assure le capitaine Olivier Sorlin. Au départ, on ne devait pas aller aussi loin. Mais si on est en finale, c’est qu’on le mérite. On peut passer d’une saison un peu difficile à superbe." En revanche, à Bordeaux, ça ne change pas: c’est le calme plat. Francis Gillot ne s’est pas départi de son fidèle ton laconique, en conférence de presse. Quiconque ne connaît pas un tant soit peu le caractère de l’entraîneur girondin pourrait même prendre ça pour de l’inintérêt.

Un lilliputien du football français

"Si Bordeaux gagne, c’est logique. Sinon, c’est qu’on n’aura pas fait le travail. Ce sera considéré comme ça." Pour sa première au Stade de France, l’ancien coach de Sochaux a quand même demandé à ses joueurs d’en "profiter". Mais bon… "Certains d’entre eux y sont déjà allés, ce n’est pas un problème pour nous. Il faut jouer normalement, sur nos qualités. Je pense que ça peut passer comme ça." Au-delà d’une ligne supplémentaire au palmarès franchement inespérée au vu de leur saison chancelante, les Girondins pourraient aussi enchaîner sur une nouvelle campagne de Ligue Europa.

Ce n'est pas prévu

Olivier Sorlin

Par voie de conséquence, c’est également le cas pour Evian. "Depuis que je suis arrivé, ce n'est pas prévu, concède Sorlin. C'est vrai que ça pourrait aboutir à ça, mais le plus important est de gagner cette finale. Ce serait bien pour l'ETG, qui est un club tout jeune." Issu de la fusion de Croix-de-Savoie et Thonon en 2007, l’Evian-Thonon-Gaillard est en effet un lilliputien du football français par rapport aux Girondins, une institution vieille de 131 ans. "Il ne faut pas qu’on soit crispés, qu’on joue petit bras, ordonne Pascal Dupraz, l’entraîneur de l’ETG. Il faut se lâcher, et on verra. Bordeaux est plus fort." Si en plus, les coaches sont d’accord…

28 mai 2013

Slater toujours dans le coup

 

Slater toujours dans le coup

Kelly Slater s'est imposé à Gold Coast.

Kelly Slater s'est imposé à Gold Coast.

 

Malgré ses 41 ans, Kelly Slater continue de dominer le surf mondial. La preuve, l’Américain a remporté mercredi à Gold Coast en Australie, la première manche de la saison 2013, en battant en finale le champion du monde en titre australien, Joel Parkinson. Tombeur de l’autre Français en lice en repêchages, le Polynésien Michel Bourez s’est hissé jusqu’en demi-finales.

Qui pourra arrêter un jour Kelly Slater ? Pas les vagues en tout cas. A 41 ans, le multiple champion du monde américain, il compte onze titres à son palmarès (entre 1992 et 2011), continue de les dompter aux quatre coins de la planète. Ces derniers jours, le Floridien s’est encore montré impérial à l’occasion du Quciksilver Pro Gold Coast, la première manche de la saison 2013 de l’ASP World Tour.

Déjà vainqueur à trois reprises sur le spot australien (en 2006, 2008 et 2011), Slater a une nouvelle fois dominé un à un tous ses adversaires. En finale, la légende du surf a dominé un sacré client en la personne de Joel Parkinson, qui a fini en 2012 au sommet de la hiérarchie mondiale. Mais le surfeur local, malgré une bonne note de 17.47, n’a rien pu faire face au 18.56 de son vis-à-vis. Côté Français, le Polynésien Michel Bourez, vainqueur de l’autre représentant tricolore, Jérémy Florès, en repêchages, a réalisé un très bon parcours, n’échouant que dans le dernier carré face à Parkinson.

"Toutes les manches de la saison sont important, mais c’est toujours important de prendre un bon départ, a confié Slater sur le site de l’ASP World Tour. Les trois premières têtes de série, Joel (Parkinson), Mick (Fanning) et moi-même avons terminé aux trois premières places, avec Michel (Bourez), qui a aussi fait un très bon parcours. Le niveau n’a jamais été aussi relevé". La prochaine étape, le Rip Curl Pro, organisée sur la plage de Bells Beach dans l’Etat de Victoria, toujours en Australie, est prévue du 27 mars au 7 avril prochains.  

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