montpellier, un trophée pas volé

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Montpellier, un trophée pas volé

William Accambray et Montpellier ont bousculé les Parisiens. (Icon sport)

Montpellier a donné la leçon au PSG Handball (35-28), ce samedi, à Bercy, dans le cadre de la finale de la Coupe de France, glanant au passage son 12e trophée dans ladite compétition.

Tout est bien qui finit bien. Miné par l’affaire des paris truqués, qui n’a cessé de faire l’actualité en coulisses depuis le début de la saison, Montpellier a pris une superbe revanche en ajoutant une nouvelle Coupe de France à son tableau de chasse. Tenant du titre et animé par un fort désir d’éviter la page blanche, le MAHB est parvenu à conserver sa couronne à la faveur d’une éclaboussante victoire enregistrée aux dépens de l’ogre parisien (35-28), qu’il n’avait jamais battu cette saison. Et les Parisiens, comme leurs homologues footballeurs, de devoir se contenter d’un seul titre cette saison, avec le gain du Championnat de France.

Oublié le cinglant revers concédé à Coubertin (38-24) en septembre dernier, Montpellier a récité un handball de qualité, et a su profiter du manque d’impact et de rigueur des stars parisiennes et de l’état de grâce de son portier Mickaël Robin pour sortir son épingle du jeu et donner la leçon aux champions de France. Étouffés par une défense agressive, les joueurs du PSG, qui accusaient six buts de retard à la pause (13-19), n’ont cessé de courir après le score sans jamais pouvoir revenir dans le match. La faute à un collectif héraultais bien huilé qui s’est sublimé devant un public du POPB conquis par le retour aux affaires du grand Montpellier Handball. Le tout, dans le sillage du binôme Accambray-Gajic (6 buts chacun).

"On a tout donné du début à la fin. On a été agressifs en défense. Avec un gardien de but très bon. Ça a fait la différence. On a montré à beaucoup de gens qui nous avaient oubliés et qui nous ont manqué de respect par moment, que Montpellier était là", soufflait Michaël Guigou à chaud devant les caméras de Canal+ Sport. Le son de cloche était résolument différent du côté de Philippe Gardent qui déplorait le manque de solidarité dans l’effort de ses protégés. "Les mecs sont allés au combat seuls alors que le hand est un sport co. C’est un match de misère, un cauchemar. On a eu une équipe qui a admirablement joué en face de nous aussi. Tous ces ingrédients font qu’on a été absents ce soir. A partir du moment où on a remporté le titre, on a un peu décroché".