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sport actu
23 mai 2013

Victoire de toulon

 

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Laporte: "C’est du bonheur"
Bernard Laporte (ici lors de l'entraînement à La Beaujoire) a mis la H Cup entre parenthèses pour se concentrer sur le Top 14.

Bernard Laporte (ici lors de l'entraînement à La Beaujoire) a mis la H Cup entre parenthèses pour se concentrer sur le Top 14.

 

Moins d’une semaine avec sa consécration européenne aux dépens de Clermont, Toulon est attendu vendredi à Nantes face au Stade Toulousain en demi-finale du Top 14. Un match que les tout frais champions d’Europe toulonnais abordent avec forcément moins de fraîcheur mentale et physique. Pas une excuse pour Bernard Laporte, le manager du RCT, qui a déjà basculé sur ce rendez-vous.

Bernard, est-ce difficile pour un entraîneur de remobiliser son groupe pour une demi-finale de championnat après avoir gagné un titre européen ?
Non. Sincèrement, c’est du bonheur. Je le dis à mes joueurs. Regardez d’où l’on vient ! On ne va pas faire les difficiles. On ne peut pas être démotivé de jouer une demi-finale de Top 14 parce qu’on a gagné la H Cup. Ce serait ridicule. Et ce ne serait pas fidèle à l’image de gens qui aiment la compétition. C’est une demi-finale. On est à 80 minutes d’une finale au Stade de France. Jouer le Stade Toulousain –un club pour lequel on a beaucoup de respect– suffit. On se prépare en conséquence. Et on oublie ce que l’on a fait samedi dernier. Ça restera gravé à vie dans nos têtes. Mais on se focalise sur ce qui se présente.

Vous reconduisez la même équipe à l’exception de l’entrée de Frédéric Michalak et la présence de Rocky Elsom sur le banc (*) ? N’avez-vous pas peur que votre équipe de trentenaires soit usée ?
Non. Beaucoup sont sortis à la 60e minute en finale (Bruno, Rossouw, Sheridan, Botha et Masoe sont sortis dans cet ordre entre la 51e et la 69e minute de jeu, ndlr). S’ils ne sont pas capables de jouer 60 minutes, c’est qu’on s’est trompé ! Le seul qui a beaucoup joué, c’est Carl (Hayman, sorti à la 77e minute), c’est celui que l’on a mis le plus au repos depuis la finale. Mais on a Kubri (Davit Kubriashvili) sur le banc, peut-être le fera-t-on entrer plus tôt. Mais bon, Andrew (Sheridan), dès mardi, il faisait des squats à 180 kilos, autant dire qu’il n’était pas fatigué ! De toute façon, personne ne demande à souffler. Et puis, on a six remplaçants devant, nous, depuis la demi-finale (de H Cup). Ça nous permet de changer tôt.

"Je m’attends à un match engagé"

Quel message tenez-vous à vos joueurs depuis dimanche ?
Que ce que nous avons réussi est énorme. Jouer trois finales en 20 mois et devenir champions d’Europe, personne ne l’a fait. Mais au-delà de cette prétention et de cette légitimité –ils l’ont fait et je les félicite, je les valorise pour ça– le compétiteur sait se remettre en question, il sait que ce qui est acquis ne l’est qu’à l’instant T. Après, il faut remettre les baskets, il faut suer, il faut s’entraîner de nouveau, il faut se préparer. C’est la loi du sport et pas seulement du rugby. Un champion olympique l’est à vie, mais il doit se remettre en question pour aller chercher autre chose.

Quels enseignements avez-vous tiré du visionnage de la finale de H Cup pour préparer cette demi-finale contre le Stade Toulousain ?
On a rendu trop souvent le ballon, notamment derrière. Notre cinq de devant, par sa qualité défensive, de replacement et de plaquages, nous a permis d’être champions d’Europe. Carl Hayman, c’est 24 plaquages sur cette finale, Juan Martin Fernandez Lobbe aussi. 45% de nos plaquages ont été réalisés par notre cinq de devant. Vous me direz qu’un avant plaque plus souvent qu’un arrière. Mais je n’avais jamais vu des statistiques comme celles-là.

Vous attendez-vous vendredi à un match complètement différent de samedi dernier ?
Non. Je m’attends à un match engagé, face à une équipe de Toulouse complète partout, avec de grosses individualités. Ce n’est pas le plus gros budget de France pour rien ! Donc je m’attends à un gros match. Mais une demi-finale, c’est comme une finale, ce sera du 50-50. Les gens disaient que Clermont était favori, mais ces matches ne se jouent à rien. Plus ça monte et plus les équipes se valent.

De quoi vous méfiez-vous le plus chez l’adversaire ?
On a beaucoup travaillé sur la récupération, la fraîcheur, parce que c’est ce qui nous sépare le plus des Toulousains aujourd’hui. Ils n’ont pas eu à jouer trois matches à élimination directe en H Cup. C’est difficile, et eux l’ont souvent dit, d’enchaîner et H Cup et Top 14. Mais leur principal atout, ça reste la qualité de leurs joueurs au-delà de la fraîcheur.

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