Nibali sans rival

Nibali sans rival

Vincenzo Nibali a conforté son maillot rose. (Reuters)

Vainqueur du chrono de la 18e étape, Vincenzo Nibali est plus que jamais leader du Tour d'Italie.

Si le programme des trois derniers jours du Giro s’annonce copieux dans les Dolomites, on ne voit pas trop comment la victoire finale pourrait échapper à Vincenzo Nibali. Solidement installé à la première place du classement général, le coureur d’Astana, qui n’avait déjà plus à souffrir de la concurrence de Bradley Wiggins et Ryder Hesjedal, contraints à l’abandon, a renforcé sa mainmise sur la course jeudi à l’occasion de la 18e étape.

Le "Requin de Messine" n’a en effet laissé aucune chance à ses adversaires sur ce contre-la-montre en côte de 21 km entre Mori et Polsa. Imperturbable sous la pluie, le Transalpin de 28 ans a réalisé une véritable démonstration de puissance, laissant ses adversaires très loin derrière. Le deuxième, Samuel Sanchez n’est ainsi qu’à 58 secondes. Son ancien coéquipier Damiano Caruso complète quant à lui le podium du jour avec 1’20’’ de retard.

Quatre minutes d'avance au général

Troisième du classement général, le Colombien Rigoberto Uran, bombardé leader du Team Sky depuis l’abandon de Wiggins, a dû se contenter de la sixième place à 1’26’’ du Sicilien. Il est suivi de près par son compatriote Carlos Betancur (7eà 1’32’’), qui peut toujours espérer finir dans le top 5 de l’épreuve. De quoi redonner du baume au cœur à son équipe, AG2R-La Mondiale, privée du Critérium du Dauphiné suite au contrôle positif de Sylvain Georges.

Dauphin de Nibali, Cadel Evans a perdu gros. L’Australien de la BMC a en effet terminé l’épreuve en 25e position à 2'36'' de l’Italien, qui compte désormais plus de quatre minutes d’avance sur le vainqueur du Tour 2011. Autant dire qu’à moins d’une très grosse défaillance dans les jours à venir, Vincenzo Nibali a déjà course gagnée.