montpellier, le nul au finish

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Montpellier, le nul au finish

Luc Abalo est pris. Montpellier tient et accroche le nul.

Montpellier a livré un véritable combat ce jeudi pour accrocher un précieux match nul face au PSG (25-25) lors de la 23e journée de D1. Grâce à une égalisation de Kavticnik à sept secondes de la fin, le MAHB prend un point important dans la course à la Ligue des champions et accroche le leader parisien, déjà assuré du titre.

Coubertin était bien loin. Plus de sept mois après le sinistre déplacement à Paris, conclu par la descente de police et l’arrestation de nombreux joueurs de son effectif dans le cadre de l’affaire des paris suspects, Montpellier a mis l’automne aux oubliettes et effacé la désillusion de ce 30 septembre et son score (38-24) relégué au second plan derrière les affres de ses déboires passés.

Dans son Arena, le MAHB était prêt au combat et l’a livré de manière acharné, d’abord en cadenassant son but dans une première période très défensive où les arrières gardes ont pris rapidement le dessus sur les attaques. A la pause, les Héraultais concèdent toutefois un retard de deux buts sur le champion parisien (11-13). La rencontre monte alors d’un cran et gagne en intensité. Le PSG croit plusieurs fois se détacher par la grâce de Bojinovic (18-16, 43e) et Gunnarsson (22-19 50e) conjugués aux arrêts de Sierra mais Montpellier s’accroche.

Le show Desbonnet

Guigou enclenche la seconde et fait très mal à Kopljar tandis que Desbonnet fait des merveilles dans son but pour laisser les siens dans le match. Le jeune gardien stoppe un nouveau tir de  Hansen. Tej contre-attaque et croit décocher le tir de l’égalisation à trente secondes du terme. Raté ! Sa tentative fracasse le poteau de Sierra, un de plus pour le MAHB qui aura beaucoup touché du bois ce jeudi.

Ce n’est que partie remise puisque Montpellier récupère le ballon. Kavticnik endosse le costume de héros et égalise à sept secondes de la fin (25-25). La joie est mesurée mais ce point est précieux en vue de la qualification en Ligue des champions. Desbonnet lui savourait sa performance. "On m’envoie à -2, je savais qu’il fallait faire un truc. J’ai tout donné, je suis mort, explique le jeune gardien au micro de Canal Plus Sport. Je rentre avec mes 21 ans et mon mètre 80 face aux meilleurs joueurs du monde. Il ne fallait pas trop se poser de question. On est chez nous, le public n’attendait que de vibrer. Je me suis dit que j’allais essayer de mettre le feu. C’est un bon point avant d’aller à Chambéry où ce sera ardu. Tout est permis, on ne lâche rien." Ce nul est aussi un heureux présage pour la finale de la Coupe de France face à ces mêmes Parisiens le 25 mai prochain. Coubertin était décidément bien loin. De ce choc du 9 mai sans vainqueur, c’est bien le handball qui sort victorieux.